Processions à Notre Dame des Ardents

Suite au miracle des ardents, survenu le 28 mai 1105, une confrérie naît. Elle a la garde de la précieuse relique et chaque année, elle organise les processions en mémoire de l’événement.

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Notre Dame des Ardents sur son char

XIIIème –XVIIIème siècles

Jusqu’à la Révolution française, les mayeurs à la tête de la confrérie ont le privilège de porter ou d’allumer le saint Cierge, revêtus du rochet ou de la dalmatique. Le renom de la relique attire de nombreux pèlerins, pour certains illustres : Louis XI en 1464, les archiducs Albert et Isabelle en 1600, et Louis XIV à chacun de ses voyages.

XIIIème –XVIIIème siècles

Jusqu’à la Révolution française, les mayeurs à la tête de la confrérie ont le privilège de porter ou d’allumer le saint Cierge, revêtus du rochet ou de la dalmatique. Le renom de la relique attire de nombreux pèlerins, pour certains illustres : Louis XI en 1464, les archiducs Albert et Isabelle en 1600, et Louis XIV à chacun de ses voyages.

1770-1850

Avec la période des Lumières débute une période difficile pour la confrérie. Mgr de Conzié, évêque d’Arras de 1769 à 1802, interdit la procession solennelle et demande à la confrérie d’apporter les preuves de sa légitimité. La Révolution met provisoirement un terme à la dévotion publique. Le Cierge est caché pendant la tourmente, puis déposé à la cathédrale sans plus d’éclat.

XIXème et XXème siècles

Au milieu du XIXème siècle, le grand courant de sensibilité romantique, la renaissance de la religiosité populaire, marquent profondément le diocèse.
Les formes tangibles du culte à la Sainte Chandelle constituent un remarquable exemple de ce phénomène. Sur proposition de l’architecte Grigny, la congrégation des Ursulines choisit de faire reconstruire la pyramide de la chapelle détruite et d’en sommer leur nouvelle église conventuelle.
Les travaux commencés en 1859 s’achèvent en 1865 .
Trois ans plus tard, Mgr Lequette, évêque d’Arras de 1866 à 1882, lance l’idée de voir renaître le culte arrageois. Sous son impulsion, une nouvelle église des Ardents est édifiée de 1869 à 1876.
Les fêtes du couronnement de la Vierge en 1923 sont le point d’orgue du renouveau de la dévotion.

La neuvaine de nos jours

Entre l’Ascension et la Pentecôte, la neuvaine à Notre Dame des Ardents commémore le miracle de la sainte Chandelle. La relique est sortie du trésor de la cathédrale et présentée à la dévotion.

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